Rythme, durée, délais : Le timing dans une démarche VAE

Selon notre retour d’expérience, la gestion du timing de la VAE est l’un des facteurs clés de la démarche. Aussi, dans l’épisode du Conseil VAE de la semaine, nous vous proposons aujourd’hui quelques repères (très) généraux pour vous aider à planifier votre projet. 

NB : Comme toujours, chaque parcours VAE est unique. Si vous souhaitez bénéficier d’une étude personnalisée, nous vous invitons à nous contacter. 

La durée moyenne d’une VAE 

D’expérience, pour un candidat accompagné, la démarche VAE prend en moyenne 12 mois du choix de votre diplôme jusqu’à l’oral VAE. 

Cette période de temps tient compte de divers facteurs tels que le diplôme visé, le certificateur, les délais incompressibles de la démarche (étude de la recevabilité, organisation du jury) ainsi que des aléas qui peuvent surgir en cours de route. 

Notez ici qu’il s’agit d’une moyenne : votre rythme de progression peut varier en fonction de votre situation. Cela peut donc aller beaucoup plus vite (pour les projets de VAE express) ou beaucoup plus longtemps (pour certains diplômes et/ou dans le cadre d’un candidat qui se lance seul, et peut manquer d’organisation ou d’auto-discipline). 

Retenez que réduire la durée moyenne d’une VAE nécessite un engagement plus intense et une gestion rigoureuse de votre temps ; mais que cela est possible. 

La charge de travail en VAE 

Lorsque vous entreprenez une démarche VAE, il est important de bien gérer votre temps. 

En réalisant votre démarche VAE en parallèle avec votre emploi actuel, vous devriez idéalement consacrer environ 8 à 10 heures par semaine à votre projet, jusqu’à 12 heures pendant les phases de production intensive (hors phases d’attente du certificateur). 

Mais plus encore que la durée de travail hebdomadaire, maintenir un rythme de travail régulier est important, car cela réparti la charge de travail. 

Rien de pire en effet que de devoir produire en très peu de temps tout le niveau d’exigence attendu ; vous pourriez vous sentir submergé par un « trop-plein » impliquant du stress, de la fatigue voire un risque d’abandon. 

L’Importance de vous fixer une échéance

Fixer une échéance pour votre démarche VAE peut vous aider à maintenir votre motivation et à vous concentrer sur vos objectifs. 

Nous vous suggérons de vous donner une marge de manœuvre en vous fixant une échéance de 12 mois entre le choix de votre diplôme et l’organisation de votre jury. Cela vous permettra de gérer les retards éventuels tout en gardant votre cap. Se fixer un délai raisonnable, atteignable et réalisable ne sera que profitable ! 

Toutefois, souvenez-vous que la vie est imprévisible, et cela peut influencer la durée de votre projet. Des événements inattendus, qu’ils soient positifs ou négatifs, peuvent provoquer des fluctuations dans votre motivation et votre disponibilité. 

C’est pourquoi nous vous conseillons faire preuve de flexibilité sur votre objectif, en envisageant une échelle de 10 à 16 mois, pour prendre en compte ces aléas potentiels.

Enfin, comprenez que la planification de votre démarche VAE ne se limite pas seulement à votre propre emploi du temps. Il est crucial de tenir compte des délais des certificateurs, qui peuvent varier considérablement de l’un à l’autre. 

Si vous bénéficiez d’un accompagnement, cela peut vous aider à maintenir votre progression, même pendant les périodes d’attente. 

Nous espérons vous avoir aider dans votre organisation ou simplement vous avoir aidé à voir plus clair dans votre projet !

Si vous en ressentez le besoin, contactez-nous pour vos projets VAE ! 🙂

AVERTISSEMENT IMPORTANT

Ces ressources gratuites en lignes sont à visée généralistes et ne constituent qu’un avis issu de notre expérience de l’accompagnement VAE depuis 2015.
Chaque projet VAE est unique.

Nous vous invitons à :

  • Toujours vous renseigner auprès de vos certificateurs ;
  • Prendre votre rendez-vous d’exploration VAE offert et sans engagement pour obtenir des informations personnalisées sur les taux d’obtention des certifications préparées, les possibilités de valider un/ou des blocs de compétences, ainsi que sur les équivalences, passerelles, suites de parcours et les débouchés ;
  • Faire preuve d’agilité et de patience !
Cet article a été rédigé par
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Julien Acard

Diplômé d’un Master 2 Ingénierie de la Formation et des compétences de l’Université de Strasbourg, Julien est votre référent pour toutes vos questions pédagogiques et handicap.

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