Dire la vérité en VAE  

Vos parents vous ont sans doute dit que ce n’était pas beau de mentir dans la vie ! L’inverse est-il vrai en VAE ? C’est ce que nous allons voir ensemble dans ce nouvel épisode du Conseil VAE de la Semaine ! 

La loi est très claire à ce sujet. Les certificateurs intègrent dans les trames des livrets de VAE, tant pour la recevabilité que pour l’expérience (Livret 2), des avertissements sur les conséquences de mentir. 

Ils se basent sur l’article L.441-7 du code pénal qui traite des fraudes et des fausses déclarations. En cas de fraude avérée, vous risquez des amendes, de la prison et des sanctions administratives, incluant l’annulation de la procédure de demande de diplôme par la VAE ou même l’interdiction de passer un examen.

Concrètement, vous devez signer une attestation sur l’honneur, attestant de :

  • L’authenticité de votre dossier (le fait d’être auteur de votre dossier)
  • De l’exactitude des informations
  • Et surtout, de la véracité des documents fournis, y compris vos preuves telles que les certificats de travail et les attestations de formation.

Maintenant, en pratique, la règle reste la même

Vous ne vous attendez pas sérieusement à ce que nous vous encouragions à mentir, n’est-ce pas ? 😄 Cependant, de par notre expérience de l’accompagnement VAE, nous sommes conscients que certains candidats flirtent parfois avec la vérité. 

D’un côté, il y a les tricheurs avérés, ceux qui mentent sans vergogne. 

Parfois c’est pathologique, parfois c’est délibéré. Nous avons déjà rencontré des gens qui inventent des expériences qu’ils n’ont jamais vécues. Un simple questionnement suffit souvent à mettre en évidence les contradictions et les incohérences dans leur discours. Dans ce cas, le candidat peut soit comprendre l’importance de la vérité et repartir sur de bonnes bases, soit persister dans son mensonge, ce qui relève de sa seule responsabilité. 

D’un autre côté, il y a la grande majorité des candidats qui, d’une manière ou d’une autre, embellissent leur expérience. Ils peuvent « enjoliver » une mission en combinant plusieurs expériences vécues ou omettre certains détails qui pourraient nuire. Cela pourrait être considéré comme un mensonge par omission. Notre conseil, similaire à celui pour les CV, est de rester proche de la vérité, car les incohérences sont rapidement détectées. En entretien d’accompagnement, ce n’est peut-être pas très grave, mais en jury, cela pourrait devenir un obstacle sérieux.

Même si la tentation peut être forte, nous vous encourageons à être authentique dans votre démarche VAE. 

Nous comprenons que certaines situations puissent être délicates, surtout en relation avec des situations vécues en inadéquation avec la loi du fait de votre environnement de travail. Cependant, il vaut mieux exprimer les choses plutôt que laisser des zones d’ombre susceptibles de se retourner contre vous. L’écriture peut être un outil puissant pour exprimer des vérités difficiles d’une manière constructive ; et nos accompagnements vous aident à le faire. Nous vous invitons à voir cela comme une opportunité d’apprentissage et de croissance personnelle. La VAE peut vous aider à développer vos compétences en communication et à trouver des solutions dans des situations complexes.

En résumé, la vérité est essentielle dans votre démarche VAE. C’est un principe fondamental qui garantit l’intégrité de votre processus et évite les conséquences graves liées à la fraude. Restez fidèle à vos expériences réelles, soyez authentique et n’oubliez pas que la VAE est aussi une occasion de grandir en tant que professionnel et individu.
Si vous en ressentez le besoin, contactez-nous pour vos projets VAE ! 🙂

AVERTISSEMENT IMPORTANT

Ces ressources gratuites en lignes sont à visée généralistes et ne constituent qu’un avis issu de notre expérience de l’accompagnement VAE depuis 2015.
Chaque projet VAE est unique.

Nous vous invitons à :

  • Toujours vous renseigner auprès de vos certificateurs ;
  • Prendre votre rendez-vous d’exploration VAE offert et sans engagement pour obtenir des informations personnalisées sur les taux d’obtention des certifications préparées, les possibilités de valider un/ou des blocs de compétences, ainsi que sur les équivalences, passerelles, suites de parcours et les débouchés ;
  • Faire preuve d’agilité et de patience !
Cet article a été rédigé par
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Julien Acard

Diplômé d’un Master 2 Ingénierie de la Formation et des compétences de l’Université de Strasbourg, Julien est votre référent pour toutes vos questions pédagogiques et handicap.

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