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VAE dans le sport : 5 raisons de vous lancer + panorama des diplômes accessibles

Dans le secteur du sport, nombreux sont les professionnels expérimentés mais non diplômés. Coachs sportifs indépendants, éducateurs en club, animateurs dans les collectivités, bénévoles de longue date ou encore salariés d’équipements sportifs… tous ont développé des compétences précieuses sur le terrain. Mais dans ce domaine très encadré, posséder un diplôme reconnu peut faire toute la différence.

La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) permet justement de transformer ces années de pratique en certification officielle, sans repasser par une formation classique. Une opportunité à saisir, à condition de bien comprendre les spécificités du secteur et de faire les bons choix. Voici pourquoi il peut être judicieux de s’engager dans une VAE dans le domaine du sport, et quels diplômes viser selon votre profil.

Pourquoi faire une VAE dans le sport ?

C’est une question légitime : pourquoi chercher un diplôme si l’on a déjà de l’expérience, un réseau, des clients, des résultats ? La réponse tient en un mot : reconnaissance.

La première raison, c’est la légalité. Dans de nombreuses disciplines sportives, encadrer une activité contre rémunération sans diplôme reconnu par l’État vous place en situation d’infraction, même si vous êtes compétent et apprécié. La VAE permet d’obtenir ce diplôme sans repasser par un cursus long, tout en continuant à exercer.

Ensuite, il y a l’envie de valoriser ce que l’on sait déjà faire. Beaucoup de professionnels du sport sont autodidactes : ils ont appris sur le terrain, en animant des séances, en observant, en testant. Pourtant, cette expertise reste souvent invisible aux yeux des institutions. La VAE permet de formaliser, structurer et démontrer ces compétences pour en obtenir la reconnaissance officielle.

Un autre atout majeur, c’est l’accès à de nouvelles opportunités. Le diplôme peut conditionner l’entrée dans la fonction publique territoriale, l’accès à certains types de financements, ou la possibilité d’encadrer des activités réglementées comme la natation ou les sports de montagne. Il peut également permettre de créer une structure agréée ou de reprendre une activité existante.

La VAE permet aussi d’anticiper l’avenir. Si vous êtes actuellement à votre compte ou dans une structure associative, tout peut changer : une nouvelle direction, un contrôle administratif, un déménagement… Mieux vaut régulariser sa situation avant que cela ne devienne une urgence.

Enfin, la VAE est aussi un levier d’évolution professionnelle. Elle peut permettre de passer du terrain à la coordination, d’évoluer vers des fonctions d’encadrement, ou même de rejoindre une équipe de formateurs. Dans le secteur du sport, on commence souvent par un BPJEPS, puis on évolue vers un DEJEPS, voire un DESJEPS pour des postes à haute responsabilité. La VAE n’est donc pas seulement une régularisation administrative : elle peut être un tremplin stratégique.

Quels diplômes viser, et comment s’y retrouver ?

Le paysage des diplômes dans le sport est aussi riche que complexe. Pour s’y retrouver, il faut comprendre qu’il existe trois grandes familles de certifications, selon les organismes qui les délivrent.

La première regroupe les diplômes du ministère des Sports. Ce sont les plus fréquemment obtenus par la VAE et ils sont incontournables pour encadrer contre rémunération. Le BPJEPS, niveau bac, est le plus accessible : il permet d’encadrer une activité dans une spécialité précise, comme les activités aquatiques, gymniques ou physiques pour tous. Pour ceux qui ont déjà des responsabilités de coordination ou d’entraînement avancé, le DEJEPS, niveau bac +2, offre une reconnaissance plus stratégique. Quant au DESJEPS, niveau bac +3 ou +4, il s’adresse aux cadres, formateurs, responsables de structure ou porteurs de projets territoriaux.

La deuxième famille de diplômes relève de l’université. On pense notamment à la licence STAPS, parfois accessible en VAE selon les établissements. Elle s’adresse plutôt à ceux qui visent des postes dans l’enseignement, la gestion de projet ou la recherche. Les masters en management du sport ou en ingénierie des pratiques sportives, bien que plus exigeants, peuvent aussi être visés en VAE par des professionnels ayant déjà une fonction de direction ou de coordination.

Enfin, la troisième famille regroupe les titres professionnels et les certificats de qualification professionnelle (CQP), délivrés par les branches professionnelles ou le ministère du Travail. Ils sont souvent orientés vers le monde privé : coaching, salles de sport, animation ponctuelle. Le titre d’éducateur sportif plurivalent, par exemple, permet d’intervenir sur des activités de renforcement musculaire, de bien-être ou d’accompagnement santé. Les CQP, quant à eux, sont plus spécialisés : instructeur fitness, animateur loisir sportif… Attention toutefois : tous les CQP ne sont pas inscrits au Répertoire national des certifications professionnelles, ni éligibles à la VAE. Il est essentiel de vérifier leur statut avant de s’engager.

Bien choisir son diplôme : un enjeu stratégique

Choisir le bon diplôme n’est pas une affaire de prestige ou de projection : c’est une question de cohérence. La VAE ne valide pas un projet d’avenir, mais des acquis déjà existants. Il ne s’agit pas de viser un diplôme supérieur à vos fonctions actuelles, mais de cibler celui dont vous avez déjà exercé au moins 80 % des activités. C’est la seule façon de constituer un dossier solide et recevable.

Un entretien de positionnement peut vous aider à y voir plus clair. Chez JACEF, cet entretien est proposé gratuitement pour aider les candidats à faire le bon choix, éviter les erreurs et maximiser leurs chances de validation.

Il faut aussi garder à l’esprit que toutes les disciplines sportives ne disposent pas d’un diplôme spécifique. Les disciplines classiques – sports collectifs, natation, montagne – sont bien couvertes. Mais pour des pratiques plus récentes comme le crossfit, les sports urbains ou les activités hybrides, il faudra parfois s’orienter vers un diplôme plus généraliste ou un autre cadre, comme celui de l’animation.

La démarche en pratique : 4 étapes pour réussir

Une fois le diplôme visé, la démarche s’articule en quatre grandes étapes. La première est celle de la recevabilité. Il s’agit de constituer un dossier administratif prouvant que vous avez exercé les activités du diplôme pendant au moins un an à temps plein. Vient ensuite le livret de validation, cœur de la démarche. Ce document détaille vos expériences et met en lumière les compétences que vous avez mobilisées, à l’appui de preuves concrètes : plannings, bilans, attestations, évaluations…

Le jury, ensuite, vous reçoit pour un entretien. C’est un moment d’échange où vous présentez votre parcours, répondez aux questions, et pouvez clarifier certains points du livret. Enfin, à l’issue de cette évaluation, trois issues sont possibles : une validation totale, une validation partielle accompagnée de recommandations, ou un refus. Ce dernier reste rare lorsque le dossier a été bien construit et que le candidat a été correctement accompagné.

Un conseil pour finir : ne faites pas ça seul

La VAE dans le sport est une démarche exigeante, technique, et parfois décourageante si l’on est mal préparé. L’accompagnement joue un rôle crucial. Il permet non seulement de structurer le dossier, mais aussi d’éviter les erreurs classiques, de bien choisir les activités à valoriser, et de gagner un temps précieux.

Et bonne nouvelle : cet accompagnement est souvent financé, via le CPF, les employeurs, ou les dispositifs régionaux.

La suite ?

Dans le prochain article, nous verrons comment construire un dossier solide, éviter les pièges les plus fréquents, et maximiser ses chances de validation. Vous y trouverez aussi les conseils concrets que nous donnons à nos candidats, issus de dizaines de parcours réussis dans le secteur du sport.

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Ces ressources gratuites en lignes sont à visée généralistes et ne constituent qu’un avis issu de notre expérience de l’accompagnement VAE depuis 2015.
Chaque projet VAE est unique.

Nous vous invitons à :

  • Toujours vous renseigner auprès de vos certificateurs ;
  • Prendre votre rendez-vous d’exploration VAE offert et sans engagement pour obtenir des informations personnalisées sur les taux d’obtention des certifications préparées, les possibilités de valider un/ou des blocs de compétences, ainsi que sur les équivalences, passerelles, suites de parcours et les débouchés ;
  • Faire preuve d’agilité et de patience !
Cet article a été rédigé par
Lucie Dulac

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